Les moines de Saint-Bernardin

Nous sommes les moines de Saint-Bernardin (bis)
Qui nous couchons tard et nous levons matin (bis)
Pour aller à matines, vider quelques flacons
Voilà c' qu'est bon et bon et bon!

Et voilà la vie, voilà la vie, la vie chérie ah! ah!
Et voilà la vie que les moines font.

Pour notre déjeuner du bon chocolat (bis)
Et du bon café que l'on nomme moka (bis)
Et la tarte sucrée et les marrons d' Lyon
Voilà c' qu'est bon, et bon et bon!

Pour notre dîner de bons petits oiseaux (bis)
Que l'on nomme caille bécasse ou perdreau (bis)
Et la fine andouillette et la tranch' de jambon
Voilà c' qu'est bon et bon et bon!

Pour notre coucher dans un lit aux draps blancs (bis)
Une belle nonne de quinze à seize ans (bis)
A la taille bien faite et aux appas bien ronds
Voilà c' qu'est bon et bon et bon!

La nuit tous ensemble mous nous enculons (bis)
Jusqu'au jour ensemble nous buvons buvons (bis)
Après dessous la table nous roulons et dormons
Voilà c' qu'est bon et bon et bon!

Si c'est là la vie que les moines font (bis)
Je me ferai moine avec ma Jeanneton (bis)
Et couché sur l'herbette j' lui chatouill'rai l' bouton
Voilà c' qu'est bon et bon et bon!


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Les moines de Saint-Bernardin

Adaptation: Bernard Gatebourse
Nous sommes les moines de Saint-Bernardin (bis)
Qui nous couchons tard et nous levons matin (bis)
Pour aller à matines, vider quelques flacons
Voilà c' qu'est bon et bon et bon!

Et voilà la vie, voilà la vie, la vie chérie ah! ah!
Et voilà la vie que les moines font.

Pour notre dîner de bons petits oiseaux (bis)
Que l'on nomme caille bécasse ou perdreau (bis)
Et la fine andouillette et la tranch' de jambon
Voilà c' qu'est bon et bon et bon!

Pour notre coucher dans un lit aux draps blancs (bis)
Une chaufferette de quinze à seize ans (bis)
Tout autour bien faite, bien chaude dans le fond
Voilà c' qu'est bon et bon et bon!

Si c'est là la vie que les moines font (bis)
Je me ferai moine avec ma Jeanneton (bis)
Qui a de belles tresses et un joli menton
Voilà c' qu'est bon et bon et bon!


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Le grand vicaire

Chez nous la musique
Est fort en pratique
Moi je fais d' l'accordéon
Et ma femm' du violon
Et le curé la viole (bis)

Mais le grand vicaire
Toujours par derrière
N'a jamais pu la violer (bis)
Et c'est ce qui l'emmerde (bis)

Chez nous la rivière
Est fort passagère:
Moi, j' la passe à l'aviron,
Et ma femme sur le pont,
Et le curé la saute (bis)

Chez nous, la méd'cine
A fort bonne mine;
Moi, j' m'occup' de la charpie,
Et ma femm' des bistouris,
Et le curé des bandes (bis)

Chez nous, les voyages
Sont fort en usage;
Moi j'ai visité l'Asie
Et ma femme la Russie
Et le curé la Perse (bis)

Chez nous, la culture
Est fort en usure:
Moi j' m'occup' de la moisson,
Et ma femm' d' la fenaison
Et le curé laboure (bis)

Chez nous, la pendule
Avance et recule:
Moi j' m'occup' du balancier
Et ma femme du boîtier,
Et le curé la monte (bis)

Chez nous les costumes
Sont dans la coutume;
Moi, j' m'occup' des pantalons
Et ma femme des vestons
Et le curé l'enfile (bis)

Chez nous la coiffure
Fait bonne figure;
Moi, j' port' des chapeaux melons
Ma femme des chapeaux ronds
Le curé des calottes (bis)

Chez nous la charrette
D'vant chez nous s'arrête;
Moi j' dételle les mulets,
Ma femm' défait les paquets,
Et le curé décharge (bis)

Chez nous les breuvages
Sont fort en usage;
Moi, j' prends un diabolo
Et ma femme du Cointreau
Et le curé la Suze (bis)

Chez nous, la vaisselle
Est blanche et fort belle;
Moi j' récure la soupière
Et ma femme la cuillère
Et le curé l'astique (bis)

Chez nous, l' tricotage
Est fort en usage;
J' tonds la lain' des mérinos
Ma femm' fait des écheveaux
Et le curé la p'lote (bis)

Chez nous les tentures
S'accroch'nt sur mesure;
Moi, j' m'occupe des anneaux
Et ma femme des rideaux
Et le curé d' la tringle (bis)

Chez nous, la lecture
Est fort en usure;
Moi, je lis Victor Hugo
Et ma femme Marivaux,
L' curé La Condamine (bis)

Voir aussi la version de Georges Brassens.


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Si j' t'encule

Entrant dans une église,
On ne voit d'abord rien
Qu'un vieux cochon de moine
Qui s' masturb' dans un coin

Si j' t'encule, cule, cule
Si j' t'encul' c'est pour ton bien!
Si j' te baise, baise, baise
Si j' te bais' c'est pour le mien!

Qu'un vieux cochon de moine
Qui s' masturb' dans un coin
Qui confesse les nonnes
Avec la pine en main!

...Il dit à la plus jeune
Tu reviendras demain,

...Je te ferai voir l'herbe
Qui pousse dans ma main

...Qui fait grossir le ventre
Et arrondir les seins,

...Et nous ferons ensemble
Un joli capucin

...Aux couilles tricolores
Aux poils du cul châtains

...Il ira au bordel(e)
Confesser les putains

...Il aura la vérole
Son père l'avait bien!


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Le curé du Vésinet

Air: Le Roi d'Yvetot (Béranger) - Paroles: Achille Caron
Il était un curé charmant
Qu'adoraient ses ouailles;
Il les traitait fort galamment,
Sans peur des représailles;
De l'Eglise ce gros bonnet,
Plein d'onction, au Vésinet
Trônait.

Oh! oh! oh! oh! ah! ah! ah! ah!
Quel galant curé c'était là,
La, la!

L'histoire conte qu'il avait
Peu cure de la sienne
Mais que la nuit il y venait
Plus d'une paroissienne;
Aimant fort les jolis minois,
Il n'était le fin matois,
De bois.

On dit qu'entre ses Te Deum
Même ce bon évêque
In partibus fidelium
Travaillait à la grecque,
Et que des filles aux garçons,
Il savait passer sans façons,
Passons!

Aux femmes de bonnes maisons,
Comme il avait su plaire,
Les gamins avaient cent raisons
De le nommer leur père;
Dans ses faveurs et son amour,
Chacun avait chacun son tour,
Son jour.

Oh! oh! oh! oh! ah! ah! ah! ah!
Quel joli papa c'était là,
La, la!

Grâce à son amour du prochain,
Qui n'avait pas de bornes,
Tout le pays fut bientôt plein
Pleins de bêtes à cornes:
Il eut bien soin, ce beau grison,
D'en mettre une au moins par maison,
Zon, zon.

Oh! oh! oh! oh! ah! ah! ah! ah!
Quel galant curé c'était là,
La, la!

Non, je ne parviendrai jamais,
Mieux vaut que j'y renonce,
A compter tous les cocus faits
Par Monseigneur Alphonse:
Il allait, vrai coq du canton,
De Célimène à Margoton,
Dit-on.

Mais ce n'est pas un fait nouveau
Que tout passe et tout lasse
Et qu'à force d'aller à l'eau,
Toute cruche se casse;
Et le voilà, pour le moment,
A l'ombre avec son instrument
Charmant.

Plus d'un a, dit-on, plaint le cu-
Ré de son aventure,
Et même est encor' convaincu
Que c'est une imposture;
Mais plus d'une, aux tendres appas,
Le regrette, n'en doutez pas,
Tout bas!


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Le moine pleurant

A la porte d'un couvent, il y avait un moine (bis)
Ah! dit la soeur du couvent,
Qu'as-tu moine? (bis)
Ah! dit la soeur du couvent,
Qu'as-tu moine à pleurer tant?

C'est que j' voudrais bien entrer, mais ma soeur, je n'ose (bis)
Ah! dit la soeur du couvent
Entre moine! (bis)
Ah! dit la soeur du couvent,
Entre moine, et n' pleur' pas tant!
Quand le moine fut entré, il pleurait encore, (bis)

C'est que j'voudrais bien m'asseoir, mais ma soeur, je n'ose (bis)
Ah! dit la soeur du couvent,
Sieds-toi, moine (bis)
Ah! dit la soeur du couvent,
Sieds-toi moine, et n' pleur' pas tant
Quand le moine fut assis, il pleurait encore (bis)

C'est que j' voudrais bien manger, mais ma soeur, je n'ose (bis)
Ah! dit la soeur du couvent,
Mange moine (bis)
Ah! dit la soeur du couvent
Mange moine, et n' pleur' pas tant
Quand le moine eut bien mangé, il pleurait encore (bis)

Je voudrais bien me coucher, mais ma soeur, je n'ose (bis)
Ah! dit la soeur du couvent,
Couch'-toi moine (bis)

Ah! dit la soeur du couvent,
Couoh'-toi moine et n' pleur' pas tant
Quand le moine fut couché, il pleurait encore (bis)

Je voudrais bien vous baiser, mais ma soeur, je n'ose, (bis)
Ah! dit la soeur du couvent,
Bais'-moi moine (bis)
Ah! dit la soeur du couvent,
Bais'-moi moine et n' pleur' pas tant
Quand le moine l'eut baisé, il pleurait encore (bis)

Je voudrais recommencer, mais ma soeur je n'ose (bis)
Ah! dit la soeur du couvent
Va au claque (bis)
Ah! dit la soeur du couvent
Va au claque et fous-moi l'camp
Fous-moi l' camp, tu pues des pieds
Cochon d' moine (bis)
Et tu n' sais mêm' pas baiser
Je préfère me gouiner
(Le choeur: Elle préfère se gouiner)


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