Le camp de Chalons
En revenant du camp d' Châlons
Brindezingue, la faridondon!
J'ai rencontré Marie-Suzon
Tortille, broquille
Marchand de guenilles
A cheval sur la fille
Enculant la famille
Et le père et la mère
Et la vieille et le vieux!
Vinaiigre et moutarde et chapeau de cocu
Prends ton nez, ta barbe et fous ça dans mon cul
Tap' ton cul contre le mien,
Va t' fair' foutr', moi j'en reviens
Où ça?
Par derrièr' la maison
Et allons en vendange
Les raisins sont beaux.
Et allons en vendange
Les raisins sont beaux.
Et fous ton nez
Dans le trou de mon
Brindezingue, la faridondaine
Brindezingue, la faridondon.
J'ai rencontré Marie-Suzon
Brindezingue, la faridondon
J' la fis asseoir sur le gazon
- En m'asseyant, je vis son con ...
- Il était noir comm' du charbon ...
- Et tout couvert de morpi-ons ...
- Y en avait cinq cent millions ...
- Qui défilaient par escadrons ...
- Comm' les soldats d' Napoléon ...
- Et moi, comme un foutu cochon ...
- J'ai baisé la Marie-Suzon ...
Le père Simon
Il était un petit homme
Qui s'app'lait le pèr' Simon
Il alla sur la montagne
Ton ton tai -aine,
Pour entendr' tirer l' canon
Ton ton taine et ton ton ton
Il alla sur la montagne
Pour entendr' tirer l' canon
Il serra si fort les fesses
Ton ton tai -aine
Qu'il chia dans son pantalon
Ton ton taine et ton ton ton
Tout' les dames de la ville
Lui apportèr'nt des torchons
Ell's lui essuyèr'nt les fesses
La raie du cul tout au long
Je vous remercie, Mesdames,
De votre bonne intention.
Quand vous irez par la ville
N'oubliez pas ma maison
Nous y tremperons la soupe
A la merde et à l'oignon
Et celles que ça dégoûte
Auront la merd' sans l'oignon
Ton ton taine et ton ton ton
Le pied Mariton
Madeleine a un pied mariton (bis)
Un pied mariton (bis)
Un pied mariton Madeleine
Un pied mariton, Madelon
Madeleine a un' jambe de boès (bis)
Un' jamb' de boès (bis)
Un pied mariton (bis)
Un pied mariton Madeleine
Un pied mariton Madelon
Madeleine a un' cuiss' de v'lours!
Madeleine a un ventr' d'acier
Madeleine a un poumon gainé
Madeleine a un cou d' girafe
Madeleine a un brandy-nose
Madeleine a des oreilles en bele-bele
Madeleine a des ch'veux en bott' de foin
Madeleine a un' dent d' ciment
Madeleine a un oeil de verre
Le printemps
V'là l' printemps, v'là l'printemps,
V'là l' printemps, tire lire lire,
V'là l' printemps pour les satyres
V'là l' printemps pour les amants.
En descendant d' Montmartr', par une nuit sans lune
Je rencontre un prunier qu'était couvert de prunes.
Je rencontre un prunier qu'était couvert de prunes,
J'ose allonger la main pour en cueillir quèqu'zunes.
La femme du voisin me crie: "Voleur de prunes".
Je baiss' mon pantalon et lui fais voir ma lune.
Elle avait la vue basse, elle a cru voir ses prunes.
Ell' prend ses grands ciseaux et veut m'en couper une,
Halte là, ma bonn' dame, ce n' sont pas là vos prunes,
A droit' c'est Jupiter et à gauch' c'est Saturne!
Au milieu la comèt' qui fait mûrir les prunes.
Le saut du morpion
Air: Cadet Roussel
Ah!' n'y a, du cul au con,
Que la culbute d'un morpion.
Depuis que je prends mes ébats (bis)
Dans les féminins Pays-Bas, (bis)
J'ai toujours vu le trou qui tète,
Trop voisin de celui qui pète.
Pendant le combat amoureux,
Margot m'a fait un pet foireux;
Tandis qu'au fond mon vit la mouille,
La garce m'emmerde la couille.
Ce matin, en baisant Suzon,
D'un coup, j'effondrai la cloison;
Trou du devant, trou du derrière
Ne font plus qu'une même ornière.
L'autre jour, en foutant ta soeur,
Je fis une bougre d'erreur:
Croyant voyager dans Cythère,
Mon vit lui foutit un clystère.
Il faut l'avouer entre nous,
Trop rapprochés sont ces deux trous;
Si le vit manque Pluvi-ôse,
Il se fout tout droit dans Ventôse.
Pour le dire plus proprement:
L'Est est trop voisin du Ponent,
Le moyen qu'un vit ne se perde
Quand le foutre est si près d' la merde
Demandons, pour le bien de tous,
Que l'on éloigne ces deux trous,
fin qu'un brave et franc coniste
Ne soit pas, malgré lui, culiste.
Les ch'mins en s'ront plus longs:
Ma foi, tant pis pour les morpions,
Tape ta pine
En revenant de la fête,
De la fêt' de Charenton
J'ai rencontré trois fillettes.
Tap' ta pine,
Qui se chatouillaient l'bouton.
Tap' ta pin' contre mon con
J'ai rencontré trois fillettes
Qui se chatouillaient l'bouton.
J'ai d'mandé à la plus belle
Tap' ta pin'
Comment donc vous appell'-t-on?
Tap' ta pin' contre mon con
J'ai d'mandé à la plus belle
Comment donc vous appell'-t-on?
On m'appell' la Gabrielle...
Gabrielle c'est mon nom...
Je la prends et je l'embrasse...
Et j' la couche sur le gazon...
Je déboutonn' ma braguette...
Et j'en sors mon Jean-Luron...
Jean-Luron fort en colère...
Crache au nez de Barbançon...
Barbançon qu'est fou de rage...
Avala mon Jean-Luron...
Mes deux couill's rest'nt à la porte,...
la porte en facti-on...
Un poil du cul leur demande:...
Que faites-vous là, couillons?...
Nous attendons notre maître...
Qu'est entré chez Barbançon...
Qu'est entré la tête haute...
Sortira accordéon...
Le zigouigoui
Zigouigoui zigouigoui
Qu'elle tenait de sa mère
Zigouigoui zigouigoui
Qu'ell' gardait pour son mari
Ell' naquit un jour de fête
Avec un retard d'un an.
Un garçon, une fillette?
Se demandaient ses parents
Une fille assurément
Car elle avait le plus grand...
A douze ans fallait voir comme
Elle s'occupait d' l'avenir
Embrasser un beau jeune homme
Etait son plus cher désir
En attendant l' grand frisson
Elle trifouillait dans son...
A seize ans fut la maîtresse
La maîtress' d'un artilleur
Et dans ses moments d'ivresse
Ell' rêvait avec ardeur
Qu' l'artilleur et son canon
Pourraient bien entrer dans son...
Ell' fut heureuse en ménage
Car son mari l'adorait
Et quand le vent faisait rage
C'est ell' qui le réchauffait
Car son mari, sans façon
Mettait les deux pieds dans son...
Ell' mourut dans son vieil âge
Estimée de tout l' pays
Et les gens du voisinage
Sur sa tomb' gravèr'nt ceci:
Ici git assurément
Cell' qui avait le plus grand...
Le musée d'Athènes
Air: Le petit navire
Vous verrez au musée d'Athènes
Un bout d' la pine à Démosthène
Et les roustons, ston, ston,
Du vieux Platon
Dans le coton
Vous y verrez dans un' vitrine
Trois poils du cul de Proserpine
Vous y verrez Junon, Hercule
Photographiés quand ils s'enculent
Vous v verrez le Discobole
La queue rongée par la vérole
Vous y verrez la chaste Diane
Le con bouché par un' banane
Vous y verrez Aristophane
Quand il se polit la membrane
Vous y verrez la belle Hélène
Lorsqu'elle en a la bouche pleine
Vous y verrez l' bel Alcibiade
Qui tir' son coup en cinq saccades
Vous y verrez l' grand Périclès(e)
Les roupett's noyées dans la graisse
Vous y verrez le vieil Homère
En train d'enculer sa bell'-mère
Vous y verrez le père Ulysse
En train d' soigner sa chaude-pisse
Et l'idyllique Théocrite
Dans l' cul d'un bouc poussant sa bite
Vous y verrez c' cochon d' Socrate
La main dans la poch' qui s' la gratte
Vous y verrez une des fesses
De Sapho, la bell' poétesse
Vous y verrez dans une amphore
Un peu de foutre au vieux Nestor(e)
Vous y verrez un pucelage
Momifié dans un sarcophage
Vous y verrez les fill's d'Ulysse
Photographiées pendant qu'ell's pissent
Vous y verrez le doux Sophocle
S'branlant la pine sur son socle
Vous y verrez la mère Egée
Carambolée par le Pirée
Vous y verrez la bell' Vénus(e)
Se foutant l'index dans l'anus
Vous y verrez l' cul d' Di-ogène
Dévérolé à l'hydrogène
En quittant le musée d'Athènes
Nous irons boir' du vin d' Suresnes
Et voir si l' con, con, con,
Le con d' Suzon
Nous chauss' toujours
Toujours comm' un chausson
Comm' un chausson